26 mars, 2009

Bienvenu à l'hôpital !

Bienvenu dans l'hôpital français, ça fait peur à quelques jours de mon intervention.

"Le livre noir des hôpitaux", de François Houdart, François Malye et Jérôme Vincent.
Chez Calman-Lévy, 262 pages.

Extraits parus dans "Le Point" n°1906 du 26 mars 2009 :
Bavures à l'hôpital.

Quarante décès en moyenne par jour. Les accidents survenus fin 2008, pendant les fêtes de Noël, ne sont que l'écume des dysfonctionnements, la partie émergée de l'iceberg.

Le 24 décembre 2008, le petit Ilyès, 3 ans, meurt à l'hôpital Saint-Vincent-De-Paul, prestigieux hôpital pour enfants de l'AP-HP (Assistance publique, hôpitaux de Paris). L'infirmière a commis une erreur en lui administrant un mauvais produit.

Dix jours plus tard, c'est un nourrisson de 6 mois, Louis-Joseph, victime d'une surdose médicamenteuse à l'hôpital de Bullion (Yvelines), qui est transféré en urgence à l'hôpital Necker, où il décède.

Entre ces deux drames, une autre affaire, celle de ce patient de 56 ans, victime d'une détresse respiratoire le 27 décembre dans la soirée et qui meurt au petit matin d'une défaillance cardiaque, après six heures passées dans l'ambulance du SAMU tout simplement parce que aucun lit de réanimation n'était disponible pour le prendre en charge dans les 24 hôpitaux de l'Ile-de-France sollicités !

En janvier 2006, une infirmière de l'hôpital de Mantes-la-jolie (Yvelines) est comdanée pour le décès d'une petite fille de 4 ans, opérée des amygdales et décédée le lendemain à la suite de l'administration en trop grande quantité et de façon trop rapide, d'une solution de glucose.

En juillet 2006, c'est une Réunionnaise de 18 ans atteinte de leucémie qui décède au CHU de Tours, une infirmière lui ayant donné une dose de Daunoxone cinq fois supérieure à la prescription provoquant un arrêt cardiaque.

Au CHU de Nancy, après une transplantation rénale, un patient de 48 ans meurt à la suite d'une transfusion de chlorure de sodium, produit à usage externe !!

En octobre 2006, une jeune infirmière et son ancient chef de service de l'hôpital de Chollet sont condamnés pour avoir administré à un patient en phase terminal de cancer, dix fois la dose de morphine prescrite !!

Un chirurgien de Neufchâteau (Vosges) condamné pour avoir poursuivi "Au-delà du raisonnable", selon les experts, une intervention chirurgicale sur le dos d'une patiente de 47 ans alors qu'elle s'était mise à saigner abondamment. Les experts jugeront que "l'obstination et l'entêtement" du praticien sont à l'origine de la mort cérébrale de la patiente.

A Haguenau (Bas-Rhin), c'est un chirurgien ORL qui opère la prolifération de polypes dans la fose nasale d'un patient de 48 ans et perfore à plusieurs reprises ses tissus crâniens, il décède.

Le jeune Romain Gommenne, 18 ans, ne survit pas à la très bénine intervention qu'il subit à la Clinique des Bleuets à Reims (Marne) ; le chirurgien introduisant une mini-caméra dans son bas ventre, perce une artère et une veine. Malgré les 18 poches de sang qui lui sont transférées, le garçon décède.

A l'hôpital de Saverne (Bas-Rhin), après avoir procédé à l'ablation en urgence d'une partie du côlon d'une patiente de 50 ans, le chirurgien et son interne se trompent et recousent le côlon à son vagin !! Bilan pour la patiente, 5 interventions réparatrices et 25 % d'incapacité.

Deux internes du CHU de Lille sont condamnés pour ne pas avoir diagnostiqué la péritonite d'une enfant de 9 ans qui décèdera.

A Vitré (Ille-et-Vilaine), les médecins ont pris en charge un patient convulsif de 41 ans, n'identifiant pas sa méningite, il décèdera.

A Besançon (Doubs), un anesthésiste diagnostique un choc septique à la suite d'une appendicectomie alors que la malade de 21 ans faisait une hémorragie, elle décède.

Le prestigieux Hôpital de La Timone à Marseille n'est pas à l'abris non plus. En 2007, Emmanuel Le Mol, 20 ans, est opéré de la jambe droite au lieu de la gauche !!

En février 2009, une patiente atteinte d'un cancer mammaire se fait emputer par erreur du mauvais côté au centre anticancéreux de Lyon, qui a alors dû procéder à l'ablation des deux seins.

Moi, c'est le côté gauche.... A suivre.


10 mars, 2009

Nouvelle intervention chirurgicale du 6 avril 2009

CURAGE CERVICAL UNILATÉRAL COMPLET CONSERVATEUR GAUCHE

Cette intervention se déroule sous anesthésie générale.

RISQUES IMMÉDIATS

1- Une hémoragie est possible. Elle est rare mais nécessitera alors un geste chirurgical d'hémostase.
2- Un hématome peut se produire au niveau de la loge opératoire ; celui-ci peut nécessiter un geste de drainage chirurgical.
3- Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement médical, éventuellement une reprise chirurgicale.
4- Un épanchement ou un écoulement de lymphe peut survenir en cas de curage étendu ; il mettra plusieurs semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention.
5- On peut observer un œdème laryngé qui peut imposer une trachéotomie préventive.

RISQUES SECONDAIRES

1- En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au niveau de votre cou.
2- Il faut signaler également la possibilité de douleurs cervicales ou de l'épaule avec gêne fonctionnelle à la mobilisation du bras, nécessitant alors le recours à la kinésithérapie.
3- On peut observer un certain degré de sclérose cervicale, qui se majorera sous l'effet des rayons.
4- Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive ultérieure de la tumeur.

COMPLICATIONS GRAVES ET EXCEPTIONNELLES

1- Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
2- Une complication hémorragique est possible, grave mais rare, elle nécessite une réintervention d'urgence.
3- Dans de rares cas, si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir des difficultés prolongées, sévères de votre alimentation ou une modification définitive de la voix.
4- Un épanchement aérien thoracique (pneumo-thorax) est très exceptionnel. Quand il existe, il nécessite alors une intervention chirurgicale lourde, spécialisée.






08 mars, 2009

Compte rendu de la scintigraphie

Présence d'un reliquat cervical et de foyers cervicaux gauches probablement ganglionnaires, mais il n'est pas noté de foyer ectopique d'aspect secondaire. La thyroglobuline est élevée à 421 ng/ml suspecte, seulement partiellement expliquée par la présence de foyers ganglionnaires.

Un reprise chirurgicale pour curage est souhaitable.

Une irathérapie sera à reprogrammer ultérieurement.

06 mars, 2009

Le troisième secret

Je reviens sur "Forteresse digitale". Pour son premier livre, Dan Brown, si mes souvenirs sont bons ne reçu pas une bonne critique. Pour ma part, j'ai lu ce livre en deux jours, une intrigue pas mal passionnante même si rien à voir avec "Da Vinci code", plus complexe. J'ai bien aimé.

Je continue mon marathon de lecture avec le premier livre de Steve Berry, "Le troisième secret".
Steve Berry est avocat. Il vit aux Etats-Unis, dans l'Etat de Géorgie.

LE TROISIEME SECRET
1917, Fatima, Portugal : la Vierge apparaît à la jeune Lucia et lui confie trois secrets. Les deux premiers sont rendus publics. Mais rien en filtre concernant le troisième, jusqu'à ce que Jean-Paul II en livre, en 2000, une "version officielle", immediatement mise en doute.
2005, Rome, Vatican : le souverain pontife envoie son homme de confiance, monseigneur Michener, en Roumanie afin de transmettre un message confidentiel à un vieux prêtre. Michener découvre que celui-ci est le traducteur du mystérieux troisième secret.
Dès lors, il devra faire preuve de toute son habileté pour déjouer la conspiration qui le guette et échapper à ceux qui, dans l'ombre, veulent à tout prix garder cachée la terrible vérité. Car, si elle était dévoilée, les fondements même de l'Eglise en seraient menacés...

Steve Berry.
ISBN 978-2-266-16772-7
472 pages.

03 mars, 2009

Forteresse digitale

Avant de parler du nouveau livre que je vais attaquer prochainement, je reviens sur le livre que je viens de terminer il y a une heure environ : "A la croisée des Mondes". Un livre de 1025 pages, en trois tomes. J'ai du le lire en 8 jours de lecture soit plus de 100 pages / jours ce qui est rare de ma part, ce qui prouve que ce livre m'a énormément envouté, qu'il était bien écrit et que les chapitres sont bien cadencés. La construction des chapitres est très importante pour moi car j'aime refermer mon livre un chapitre terminé, c'est une manie.
Pour finir, même si j'aurai aimé une autre fin finale si je puis m'exprimer ainsi, c'est un livre que je conseille vivement, à ceux qui ont encore conservé une âme d'ado, à ceux qui voudrait se plonger dans un conte merveilleux et fantastique.


Voici donc le livre que je vais attaquer, moins gros mais j'espère passionnant également. J'ai été agréablement surpris par l'auteur, Dan Brown, lors de la lecture du génial "Da Vinci code".

FORTERESSE DIGITALE
Un code inviolable, une menace pour la liberté, une femme en danger.
A la National Security Agency (NSA), l'incroyable se produit. TRANSLTR, le puissant ordinateur de décryptage, ne parvient pas à déchiffrer un nouveau code. Appelée à la rescousse, Susan Flechter, la belle et brillante cryptanalyste, comprend qu'une terrible menace pèse sur tous les échelons du pouvoir. La NSA est prise en otage par l'inventeur d'un cryptage inviolable qui, s'il était mis sur le marché, pulvériserait tout le système de renseignement américain ! Emporté dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour protéger son pays et sortir l'agence de ce piège.
Bientôt trahie par tous, c'est sa propre vie qu'elle devra défendre ainsi que celle de l'homme qu'elle aime.

Dan Brown

ISBN 978-2-253-12707-9
506 pages.

Le "mais" l'emporte !

Comme le dit le titre, le "mais" l'emporte. Je n'irai pas demain à Marseille.

La scintigraphie met en évidence un amas de ganglions que l'iode 131 ne pourra éradiquer, ils sont trop gros. Il faut donc repasser par une intervention chirurgicale pour réaliser un nouveau curage.

J'ai RDV lundi avec le chirurgien.

Je suis anéanti, angoissé, apeuré, dégouté.

02 mars, 2009

Scintigraphie à l'iode 131

L'examen se déroule en deux temps :

1- Après avoir rencontré le médecin, une injection intraveineuse est réalisée dans une veine (du bras habituellement). Une prise de sang est réalisée dans le même temps pour analyses biologiques. Le produit injecté n'entraîne aucun effet indésirable.
Le liquide injecté est un produit faiblement radioactif. L'irradation entraînée est de l'ordre de 1 à 10 mSv. A titre de comparaison, un cliché radiologique de l'abdomen entraîne une irradiation de 1 mSv. Le produit est éliminé en 24h.

2- Des images sont réalisées sur le corps entier le lendemain de l'injection. Vous pouvez manger et boire sans restriction. Cette seconde partie durera environ 30 minutes.

Je viens de réaliser la première étape ce matin à 9h. Prise de sang et injection du produit sans douleur aucune.

Demain, à 8h25, je suis programmé aux clichés.

Je suis programmé pour le traitement à La Timone pour mercredi 4, jeudi 5 et vendredi 6mars, mais, car il faut qu'il y est un "mais" ici aussi !! Le "mais", c'est que si demain, aux clichés, nous découvrons une grosse chaîne ganglionaire, je ne vais pas à Marseille, mais je retourne en chirurgie !!.