17 janvier, 2009

C'est pour le 30 janvier !!

Je me fais opérer le 30 janvier à Avignon, Polyclinique Urbain V. J'espère que ça ne sera pas ma dernière demeure, enfin, si vous n'avez plus de nouvelles, posez-vous la question. Pour ma part, je manque cruellement de courage et depuis plusieurs jours maintenant, je suis en panique.

Je vais subir une Thyroïdectomie. Quels sont les risques de cette intervention ?
Il y en a plusieurs :

RISQUES IMMEDIATS :
Dans les suites immédiates, comme dans tout acte opératoire, une complication hémorragique peut survenir ; elle nécessite alors une réintervention. 
Un hématome post-opératoire peut également être constaté. Il est rarement grave, toutefois il faut souligner la gravité particulière d'un hématome compressif au niveau de votre trachée.
La position opératoire, qui nécessite la mise en hyper-extension du cou, est responsable de douleurs dans la nuque qui peuvent bénéficier de quelques séances de kinésithérapie, si nécessaire.

RISQUES SECONDAIRES :
La suppression de votre glande thyroïde impose un traitement substitutif pour compenser l'absence de sécrétion hormonale. Ce traitement est institué dès que l'on a connaissance des résultats de l'analyse histologique et sera poursuivi sous contrôle de l'endocrinologue, ou de votre médecin traitant.
Malgré les soins apportés à la réparation chirurgicale, la cicatrice peut présenter des adhérences ou devenir épaisse, voire chéloïde. Un traitement local est dans certains cas souhaitable.

COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES :
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.
Deux complications sont particulières à la chirurgie de la glande thyroïde :
1) Troubles de la voix : ils peuvent être dus à la dissection des nerfs récurrents, destinés à l'innervation des cordes vocales, qui passent juste en arrière de la glande thyroïde, de part et d'autre de la trachée. Ce trouble peut être minime, passager. Il peut être immédiat, ou se manifester secondairement par une gêne dans la voix chantée ou lors de la voix d'appel.
Habituellement ces troubles sont passagers ; ils peuvent nécessiter, dans certains cas, une rééducation orthophonique pour récupérer une voix satisfaisante le plus rapidement possible.
En cas d'intervention difficile (réintervention, adhérences) ou extension de la tumeur, cette paralysie des cordes vocales peut être définitive, voire bilatérale. Ceci est très exceptionnel. Cette paralysie bilatérale peut être responsable de la survenue d'un trouble respiratoire post-opératoire, qui nécessite une surveillance étroite, permanente de l'opéré.
Dans quelques cas rares un geste complémentaire devra être pratiqué pour vous permettre de mieux respirer.
2)Compte-tenu de la place des glandes para-thyroïdes qui siègent à la face postérieure de la glande thyroïde, on peut observer des crampes, des fourmillements dans les mains ou les pieds. Ceci est dû au manque de calcium lié au dysfonctionnement des glandes para-thyroïdes. Dans ce cas, un traitement médical de remplacement vous sera prescrit.

Voilà, ça aussi, ça fait peur.

10 janvier, 2009

Hum... Pas rassurant !

400 ACCIDENTS PAR JOUR

Quatre cents. C'est le nombre moyen - et effarant - d'évènements indésirables graves qui se produisent chaque jour dans les hôpitaux et cliniques et pourraient être évités. Conséquence : une quarantaine de décès quotidiens évitables. Des chiffres tirés des conclusions de l'étude française sur le sujet, Eneis (1) qui démontrent les dysfonctionnements de notre système hospitalier.

Si nombre de ces erreurs sont évitables, le désordre qui règne actuellement à l'hôpital ne risque pas de les faire baisser. Pour les auteurs de l'étude Eneis sur les évènements indésirables graves liés aux soins, les questions d'organisation sont essentielles. Un décès n'arrive jamais à cause d'une erreur d'une seule personne, mais à la suite d'une série de dysfonctionnements, précise le Docteur Alain Michel, Directeur médical du laboratoire maître d'oeuvre de ce travail. Causes les plus fréquemment rencontrées : l'absence de protocoles, l'insuffisance d'informations entre les professionnels et le patient, l'importance de la charge de travail, l'inadaptation de la plannification des tâches et les défauts de communication interne. Toutes choses qui se produisent plus fréquemment en période de crise, ce qui, personne ne le niera, est le cas aujourd'hui à l'hôpital, univers déjà peu sûr.

Selon les professionnels du risque, à l'hôpital les gens y travaillent beaucoup, l'énergie dépensée pour le patient y est maximale, mais leur organisation est moyenâgeuse, explique Franck Debouck, secrétaire général d'Air Consulting, une filiale de conseil et d'ingénierie d'Air France qui accompagne une trentaine d'établissements de soins dans le domaine de l'accident médicamenteux. Les transmissions d'informations d'un professionnel à un autre ne sont pas assurées, sécurisées, optimisées. L'essentiel des erreurs vient de là.

L'étude Eneis estime que les produits de santé - dont les médicaments - sont la deuxième cause d'accident lors de l'hospitalisation (26,7 %).

Le secteur où se produisent la majorité des accidents (48,9 %) est la chirurgie, où, en toute logique, la prise de risques est la plus importante. Les actes invasifs, et en prticulier les interventions chirurgicales, sont à l'origine du plus grand nombres des évènements indésirables graves identifiés pendant l'hospitalisation. Première cause, les erreurs de réalisation, suivies des opérations trop tardives, puis des mauvaises indications opératoires. Enfin, les infections liées aux soins concernent 24,1 % des cas.

Il aura fallu attendre une décennie après les premières affaires pour savoir que 4 200 patients décèdent chaque année d'infections nosocomiales. Globalement, et c'est triste, le système sanitaire français n'a avancé que grâce aux crises, explique Alain-Michel Cerreti, qui vient d'être nommé conseiller santé du médiateur de la République. On a sécurisé le sang après l'affaire du sang contaminé, on s'est occupé des infections après le scandale de la Clinique du Sport et on va enfin mettre les moyen en radiothérapie parce qu'il y a eu Epinal.

Raison de ce retard français dans la gestion du risque hospitalier ?
Comme l'a souligné l'Académie de médecine, l'attention portée à l'empleur des évènements indésirable remonte aux Etats-Unis à plus de trois décennies. Et les sages d'ajouter : En France, on est resté longtemps dans une grande incertitude à l'égard de l'importance quantitative des évènements indésirables... ... Cette ignorance traduisait en fait une réticence du corps médical à reconnaître la possibilité de défaillances. Le médecin, profondément imprégné du devoir d'un exercice sans faille, vivait dans un refoulement de la notion d'erreur.

(1) Eneis : Etude Nationale sur les Evènements Indésirables graves liés aux Soins.

Extrait de l'article de Philippe Houdart, François Malye et Jérôme Vincent. Le Point n° 1895 - 8 janvier 2009.







02 janvier, 2009

2009

JE VOUS SOUHAITE A TOUS, UNE EXCELLENTE ANNEE 2009, PLEINE DE BONHEUR, DE SANTE, DE PROSPERITE ET D'AMOUR.....

BISOUS A VOUS TOUS