30 avril, 2009

Humiliés et offensés

Voilà, j'ai fini hier soir, vers 0h30, "Anges & Démons" qui va être adapté au cinéma. Bizarrement, il manque la distribution d'un des rôles principaux sur le site que je viens de consulter. Espérons que cette adaptation sera réussie car le livre est juste époustouflant.

J'en discuté par échange d'e-mails avec Mylène, Dan Brown a déclaré que le maître du genre était Steve Berry. Pour l'instant et pour ma part, le Maître du genre est bien Dan Brown. Je possède d'ores et déjà tous les ouvrages de Steve Berry, donc je pourrais me faire une meilleure opinion. Il me manque à lire "Deception point" de Brown que je possède également.

Je retourne pour ma nouvelle lecture à un auteur fantastiquement génial : Fédor Dostoïevski.
J'ai lu, à l'âge de 19 ans, "Crime et châtiment" et j'ai eu du mal à trouver par la suite un livre qui m'interressa, tellement Dostoïevski est un génie.
Je m'attaque donc à "Humiliés et offensés" un de ses premiers roman, voir sans doute le premier.


Le premier grand roman (1861) de Dostoïevski, alors âgé de quarante ans, écrit à son retour de Sibérie. Publié en feuilleton, c'est un roman d'aventure sentimental et social à la manière d'Eugène Sue et de Dickens. La société de Saint-Pétersbourg est vue comme par Balzac, les femmes ressemblent à des héroïnes de George Sand. Le romanesque est fortement ancré dans la vie de l'écrivain, qui se fond dans la vie de Saint-Pétersbourg telle qu'il la connaît. Il y explore la misère humaine avec une curiosité passionnée doublée de révolte. Cette ville flottanta, brumeuse, est vue par un personnage de rêveur, image de l'auteur. Par-delà, la vision du monde de Dostoïevski est déjà présente : l'humanité est en train de courir à sa perte. C'est cette évolution que le génial romancier montre ici pour la première fois.

HUMILIERS ET OFFENSES
Fédor Dostoïevski
ISBN 978-2-07-040676-0
572 pages.

25 avril, 2009

Anges & démons

Un petit retour sur le "Troisième secret" de Steve Berry. Je le conseille vivement, je me suis régalé avec ce livre. L'enigme est bien conçue, le suspens bien ménagé, jusqu'à la fin.

Ma prochaine lecture sera le livre de Dan Brown : ANGES & DÉMONS

ILLUMINATI... Robert Langdon n'en croit pas ses yeux. Pourtant l'inscription s'étalait bien devant lui, marquée au fer rouge sur le cadavre de Leonardo Vetra, éminent chercheur du Conseil européen pour la recherche nucléaire en Suisse.
Pour le célèbre symbologue, ce crime est signé : la société secrète tant redoutée après quatre siècles de silence.
Son but ? Anéantir l'Eglise catholique et son symbole, le Vatican...

Anges & Démons.
Dan Brown.
ISBN 978-2-266-14435-3 ; 620 pages.

09 avril, 2009

Dur

Un petit "post" pour vous raconter ma journée du 6 avril.

RDV était donné à 8h à la Polyclinique URBAIN V d'Avignon. Après être passé par le bureau des entrées, je suis dans ma chambre vers les 9h. L'infirmière, sympathique m'annonce que l'opération aura lieue en fin de matinée.
Vers 10h, elle revient et m'annonce que le chirurgien inverse ses interventions, c'est pour dans 30 minutes.

A partir de là, rien ne s'est passé comme la première. Le personnel de bloc, sympa mais bien moins que pour la thyroïde. L'anesthésiste qui me reconnaît alors que je n'ai pas passé la visite post-opératoire. On me pose le masque à oxygène sans m'avertir, puis l'anesthésiste procède à une première injection, puis je reste un moment à moitié conscient, puis c'est le trou noir. (La première fois j'ai eu l'impression que c'était plus rapide, moins flippant).

Je me réveille avec encore le tube dans la gorge, je m'étouffe. J'entends une voix forte qui me dit que l'opération est finie. J'arrive pas à immerger comme la dernière fois, j'ai plutôt envie de me rendormir... La voix me dit d'avaler ma salive ? Je ne comprends pas tout, j'ai juste envie de dormir... Puis rapidement, 2 patients dans la salle de réveil posent problème, une personne convulse et même si je ne vois rien, j'entends tout ce qui se passe... Je suis angoissé, je me demande si c'est normal que je n'arrive pas à sortir de mon sommeil.

Je suis ramené dans ma chambre, je en vois quasiment pas le trajet du retour. Je m'aperçoi que ma main droite est engourdie, inutilisable, ça me fait horriblement mal lorsque je veux bouger les doigts. C'est dû à la position prolongée que j'ai eu pendant l'opération. Il me faudra plus de 48h pour la récupérer entièrement (c'est flippant).

Aujourd'hui, je me sens défiguré, tout le monde me dit que ça ne se verra pas mais je sais bien que ça n'est pas vrai. Je regrette d'avoir fait cela, je me dit que j'aurai dû tenter la thérapie nucléaire à outrance plutôt que ce charcutage ; je ne remets pas en cause les qualités du chirurgiens, il a fait encore une superbe intervention mais je me sens tellement laid, que je regrette. Je regrette aussi parce que j'ai très mal malgré les 8 dolipranes avalés par jour et 2 dans la nuit !! Je n'ai plus de sensation dans toute la partie gauche du visage, de l'oreille jusqu'en bas du coup. Je vais récupérer un peu, il faudra 6 mois voire plus, mais jamais entièrement, ça aussi, je le savais avant, mais je le regrette.

Je me demande aujourd'hui ce que j'ai pu bien faire pour mériter cela ? Pour quelle raison je dois subir ce mal ? Je ne me souviens pas avoir fait du mal à quelqu'un pour que l'on me punisse à ce point...

Je regrette !