Nelly

Je voudrais, en toute modestie, rendre hommage à Nelly, pour ce qu'elle a enduré et ce qu'elle endure semaine après semaine, jour après jour et même, j'ai envie de dire, heure après heure. Les allez-retour journaliers entre Bédarrides et Marseille en font partie.

Elle a fait face à la maladie de Florent, comme peut de personne aurait été capable de le faire. Elle est et a été un soutien sans faille pour Florent, palliant à plusieur reprise le personnel de l'Institut en néttoyant la chambre et même Florent lui-même, en étant là pour lui d'une façon plus que généreuse, essuyant même les humeurs plus qu'exécrables que le traitement donnait à Florent qui s'en prenait plus qu'injustement à Nelly. Et ce petit bout de femme, n'écoutant que son amour, est resté là debout (et je vous assure qu'il faut avoir un sacré courage et un dévouement exceptionnel pour résister), à s'occuper de son futur mari, de son amour d'homme, à le réconforter pendant les moments très difficiles qu'il a traversé et qu'il traverse journalièrement.

Souvent, Florent, me dit que je suis son frère. C'est très touchant... Je crois que j'ai découvert en Nelly, une Soeur.

La langue française est une des plus riches en vocabulaire, et pourtant, je n'arrive pas à trouver un adjectif pour qualifier notre Nelly tellement elle est génialissime, extraordinaire, courageuse.... Et quand on le dit, parfois, car nous sommes admiratifs et reconnaissants de ce qu'elle fait comme je me souviens d'un jour de la semaine dernière, dans l'ascenseur de l'Institut, elle me répond tout simplement : "Je l'aime, tout simplement"... C'est Nelly.